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La cuisine est un plaisir ou un besoin ?
9 mai 2010

Expérience scientifique sur le plaisir

Le rôle du plaisir comme moteur de conduites alimentaires

Cette question est éclairée notamment par les travaux de Cabanac (1985,1992). Ainsi dans deux expériences désormais classiques il place des animaux de laboratoire, des rats en l'occurrence, dans une situation de conflit et les oblige à arbitrer entre le confort thermique d'une part et l’attractivité (la palatabilité) des aliments prposés, d'autre part. Deux
manipulations ont été ainsi faites :
Dans la première, les rats disposaient d'une maison chauffée à 25,5°, elle même placée dans une chambre climatique dont la température était de -15°. La nourriture était située, soit à l’intérieur de leur maison, soit au dehors, à 1 mètre de la maison chaude. La nourriture elle même pouvait être standard de laboratoire, améliorée ou encore ce que l’on désigne sous le
nom de « cafétéria », c’est-à-dire variée et appétissante. Pour comprendre l’intérêt de cette expérience, il faut savoir :
- Que les rats n’aiment pas les températures basses et détestent le froid,
- Que la vitesse d’ingestion varie en fonction du plaisir apporté par les aliments.
Cette expérience met en évidence deux séries de faits :
- D'une part, les rats ont raccourci de façon drastique leur séjour pour manger à l'extérieur de la maison chauffée, le réduisant à un tiers à peine du temps passé pour la même activité à l’intérieur ;
- D'autre part, lorsqu’ils étaient dans le froid, les animaux ont compensé la réduction du temps de séjour en accélérant leur ingestion. En fait, tout en réduisant autant que possible leur séjour dans le froid, les animaux ingurgitaient à ce moment là pratiquement le double en situation de « cafétéria ».
Lors de la seconde expérience on a en quelque sorte testé le “ prix ” que les animaux étaient prêts à payer pour le plaisir. La situation expérimentale est assez semblable à la première expérience. Les rats disposaient d'une maison chauffée à 25,5°, placée dans une chambre climatique où la température était de -15°. Mais, cette fois, ils disposaient simultanément de
deux sources de nourriture : dans leur maison d'une part et, d'autre part au dehors, mais située à 16 mètres de leur maison. Ainsi, dans le second cas, l’inconfort thermique était bien plus grand et demandait une motivation forte chez l’animal pour l’affronter.
lemangeur-ocha.com Chiva, Matty. Emotions et pratiques alimentaires. Approches psychophysiologiques du plaisir.
On observe dans cette situation que, plus la nourriture est palatable, plus les rats sortent
surtout pour en consommer. Il ne s'agit pas dans ce cas de besoin, car la nourriture
disponible dans leur maison est à la fois abondante et disponible sans le désagrément
thermique. Dans ce cas, la tactique adoptée par les rats est celle de la recherche d'un plaisir
sensoriel, plaisir dont le coût peut être estimé en fonction des plaisirs et déplaisirs évoqués
par les diverses modalités sensorielles (en l’occurrence, le déplaisir causé par le froid) : bien
qu'il s'agisse d'animaux, nous ne sommes pas si loin ici de l' « arithmétique des plaisirs»
évoquée par Bentham.
En menant par la suite ce type d’expériences, selon le même modèle, mais adapté pour des
populations humaines et avec diverses stimulations (alimentaires ou non alimentaires),
l’auteur obtient le même type de résultats. En comparant la balance plaisir - déplaisir et son
coût, il constate la convergence des données et conclut sur le fait que le plaisir est la
monnaie commune des motivations dans les deux cas. Ces données, issues de
l'expérimentation animale et humaine, introduisent de toute évidence la notion de plaisir
comme un des moteurs des conduites alimentaires.

Extrait du document : http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/images/sciences_humaines/04_approche_psycho_plaisir.pdf

En résumé, il y a 2 expériences avec des rats où on leur donnent de la nourriture dans un lieu très froid. Ces expériences signifient que les rats peuvent modifient leurs habitudes en ingurgitant plus rapidement les aliments et surtout, quand les aliments sont délicieux, ils les ingurgitent 2 fois plus rapidement. Ce qui veut dire que la notion de plaisir gustatif peut nous inciter à manger plus et plus rapidement.

C'est ainsi que les fast food avec leurs hamburgers riches en aliments gras, sucrés et salé, incitent les consommateur à manger en grosse quantité et à venir régulièrement.

L'autre expérience démontre clairement que le plaisir est ce qui nous pousse à acheter tel ou tel aliment pour rechercher cette notion de plaisir.

L'obésité peut se développer justement en ne mangeant que des aliments qui nous font plaisir et en grande quantité

25_08_2009_05_18obesite

source : http://www.isantenews.info/images/autres_presses/25-08-2009-05-18obesite.jpg

Cette homme doit faire le double du poids conseillé par les nutritionnistes sans doute parcequ'il a mangé tant qu'il en avait envie. Le plaisir doit s'arrêter quand la santé entre en jeu parque cet homme doit avoir  de grave problème de santé et on doit se se moquer de lui ou du moins le ragarder bizzarement.
C'est pourquoi le palisir n'est pas forcément une bonne chose. Il faut manger le plus équilibrer possible avec parfois des plats qui nous font moins envie que d'autre et surtout ne pas manger que des aliments avec une grosse concentration soit de sel soit de gras soit de sucre.

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